Le côté facile, c’est de parler à tes parents, de leur dire ce dont tu as besoin et ce que tu veux, que tu veux changer, que tu « avais tort » et que ce n’était pas la bonne carrière pour toi.

Même si parfois, tu pourrais penser le contraire, tes parents veulent ce qu’il y a de mieux pour toi…

Bien sûr ils ont des attentes, et ce depuis que tu es né(e), voire avant… et à raison: tous les pères, toutes les mères attendent quelque chose de leur enfant, mais au fond, leur réel désir, c’est de le voir épanoui dans ce qu’il fait et de le voir découvrir ses passions, car ils savent qu’il ressentira le bien-être au travail dans ces conditions.

Tu vois le côté très difficile? C’est de t’en rendre compte toi-même… C’est le vrai défi. Tu peux affronter tes peurs sans avoir un sentiment de défaite, ou affronter tes doutes sans penser être incapable d’y arriver.

Faire face à ces sentiments pose une première question fondamentale au moment de choisir ta carrière professionnelle, et par laquelle tu aurais dû commencer mais tu ne l’as peut-être pas fait. La vraie question n’est pas: « quelle carrière ou quelles études dois-je choisir? » mais plutôt: « qui suis-je au moment de faire ce choix? ».

Si tu es dans cette situation, n’y réfléchis pas à deux fois: reconnais-le. Parle avec tes parents, ils sont les mieux équipés pour t’aider. Et s’ils ne savent pas comment, ils pourront au moins demander de l’aide extérieure, à des spécialistes de l’orientation professionnelle.

Allez! Ton futur est entre tes mains, personne ne peut décider à ta place.