Chaque année, alors que des milliers d’étudiants foulent pour la première fois le sol des universités belges, la question de l’échec en première année d’enseignement supérieur revient au premier plan. Cette année académique ne fait pas office d’exception.

L’échec dans les universités belges

La question de l’échec dans l’enseignement supérieur est au centre des préoccupations, à tel point qu’elle a inspiré au ministre Marcourt une réforme qui fit l’effet d’une bombe dans les milieux universitaires belges: le décret « Paysage », tant décrié depuis son annonce. La réforme prévoit entre autres une révision du seuil de référence qui passera, dès l’année académique 2015, de 12/20 à 10/20, certains voient là un encouragement à la médiocrité. Vu son ampleur actuelle, le problème ne mériterait-il pas que l’on s’attarde plus en détail à ses origines? En effet, un étudiant coûte en moyenne 7000€/an à la collectivité et les frais d’inscription, l’éventuelle location d’un kot, l’achat des syllabi, etc. représentent également un investissement énorme pour les familles. Sans parler de la perte de temps et de la frustration qu’engendre l’échec, car voir ses plans de carrière totalement chamboulés n’est jamais facile à accepter et peut avoir un impact extrêmement négatif sur la confiance en soi des étudiants. Prévenir les hypothétiques échecs à venir semble tout aussi important que d’enrayer le phénomène actuel.

Identifier les causes de l’échec

À chaque problème sa solution, l’échec ne devrait en aucun cas être une fatalité. Il convient donc d’en identifier et d’en analyser les origines.Changement brutal, adaptation difficile, mauvaise méthode de travail, motivation insuffisante, etc. les causes sont de nature diverse et variée, on pourrait presque affirmer qu’il existe autant de facteurs d’échec que d’étudiants, et pour cause! Chacun s’adapte à son propre rythme, en fonction de sa personnalité, de ses capacités, mais aussi de sa motivation. Nul besoin, par conséquent, de chercher à pointer du doigt un unique responsable. Partons d’une simple observation: chaque année académique compte son lot de « recalés », mais également de déçus. En effet, bon nombre d’étudiants regrettent leur choix et décident de se réorienter. Ne s’agirait-il donc pas d’une faille qui pourrait être comblée dès l’enseignement secondaire?

L’importance d’une orientation professionnelle adéquate

Il n’est déjà pas aisé pour un jeune de quitter le cocon familial et de vivre de manière autonome, à cela s’ajoute ce poids énorme que représente le choix des études. Un service d’orientation professionnelle adapté permette d’éviter bien des complications par la suite, et comme le dit si bien l’adage, «mieux vaut prévenir que guérir». Chacun devrait pouvoir trouver sa place et s’épanouir tout au long de sa carrière professionnelle. Le marché du travail offre une infinité de possibilités, or les jeunes manquent d’informations claires qui pourraient les amener à prendre la bonne décision. Dans la plupart des cas, il ne s’agit pas d’une vocation qui s’impose d’elle-même, choisir sa voie implique de se poser les bonnes questions et d’évaluer le sujet sous tous ses aspects, d’où la nécessité de recourir à l’aide d’un tiers, spécialisé dans l’orientation professionnelle personnalisée.

Plusieurs facteurs peuvent expliquer le taux d’échec en première année de l’enseignement supérieur. Tout d’abord, les étudiants ne se posent pas toujours les bonnes questions et se dirigent vers tel ou tel type d’étude pour les mauvaises raisons. On va, par exemple, choisir l’université ou la haute école la plus proche de chez soi, ou opter pour des parcours d’étude qui jouissent d’une certaine réputation, c’est notamment le cas de la médecine. Un autre facteur est la manière dont l’orientation professionnelle est intégrée au parcours scolaire, ou plutôt comment elle ne l’est pas. Car il faut souligner que pour l’heure, dans la plupart des établissements, les élèves passent des tests basiques en dernière année, bien souvent fournis par les centres PMS, alors que choisir sa voie nécessite parfois du temps et une mûre réflexion. Attention cependant à ne pas blâmer les centres PMS qui manquent bien souvent de moyen et qui ne sont pas spécialisés en orientation professionnelle.

Nous avons souvent l’impression «d’avoir le droit» de se chercher et de commettre des erreurs. Or, le processus d’orientation professionnelle personnalisée, permet justement de se poser les bonnes questions et par conséquent d’éviter les coûts liés à l’échec. Des coûts financiers et émotionnels, principalement pour l’étudiant lui-même, mais aussi pour sa famille et à un autre niveau, pour la société.

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